Noreena Hetz est née en 1967 à Londres dans une famille d’immigrants juifs israéliens. A l’âge de 16 ans, elle entre à University College London, où elle suit des études d’économie et de philosophie. Elle obtient en 1991 son MBA à la prestigieuse école Wharton en Pennsylvanie. Elle ...
Noreena Hetz est née en 1967 à Londres dans une famille d’immigrants juifs israéliens. A l’âge de 16 ans, elle entre à University College London, où elle suit des études d’économie et de philosophie. Elle obtient en 1991 son MBA à la prestigieuse école Wharton en Pennsylvanie. Elle obtient par la suite son doctorat sur la privatisation de l’économie en Russie à l’Université de Cambridge.
En 2001, elle publie son premier livre, L’OPA silencieuse. Elle y décrit comment les entreprises américaines et britanniques se sont emparées du pouvoir économique après la crise pétrolière de 1973. Dans son livre IOU, Noreena dénonce la façon scandaleuse dont de nombreux pays riches, maisons de crédit internationales comme l’IFM et la Banque Mondiale, ainsi que des banques privées manient les crédits.
Ces crédits ont par le passé souvent été accordés aux dirigeants corrompus de pays pauvres et doivent donc être remboursés aux dépens des habitants de ces pays. En résumé, Noreena Hertz se bat pour combattre la pauvreté et parcourt le monde entier dans l’espoir de faire entendre son message. « Nous devons faire disparaitre la pauvreté ; et nous en avons les moyens ; ce monde est un monde de moyens. » Elle est optimiste, elle base son espoir sur un monde meilleur à condition d’utiliser intelligemment les moyens dont nous bénéficions.
D’après elle, en exerçant des changements fondamentaux, nous pouvons offrir à nos enfants un monde plus sûr. Un monde où 30.000 morts infantiles par jour ne seraient qu’un mauvais souvenir, un monde où les calottes glaciaires ne fonderaient plus et un monde dans lequel les gens ne mourraient plus de faim.
Noreena Hertz rend certains sujets, comme l’aide au développement, accessibles au grand public et fait du lobby auprès des grands chefs politiques afin d’attirer leur attention sur ces mêmes sujets. Son engagement va au-delà des discussions académiques. « Personne ne peut aujourd’hui s’offrir le luxe de ne pas être activiste.