Né en 1961, ingénieur agronome, docteur en histoire des sciences et docteur en théologie, Jacques Arnould s'intéresse aux relations entre sciences, cultures et religions, avec un intérêt particulier pour deux thèmes : celui du vivant et de son évolution, celui de l'espace et de sa ...
Né en 1961, ingénieur agronome, docteur en histoire des sciences et docteur en théologie, Jacques Arnould s’intéresse aux relations entre sciences, cultures et religions, avec un intérêt particulier pour deux thèmes : celui du vivant et de son évolution, celui de l’espace et de sa conquête.
Au domaine du vivant, il a consacré plusieurs ouvrages et articles d’histoire ou de théologie. À la suite de la poussée de fièvre créationniste en France, à partir de janvier 2007, il a été sollicité par différents milieux, scientifiques, pédagogiques ou religieux, pour informer les publics de l’existence des courants créationnistes, de leur histoire, des questions qu’ils posent à nos sociétés. L’année 2009, consacrée à Darwin, a montré comment les idées de ce savant et de ses successeurs continuent à interroger nos contemporains et les invitent à des interrogations plus philosophiques.
Dans le domaine spatial, Jacques Arnould comme chargé de mission au Centre National d’Études Spatiales sur la dimension éthique des activités spatiales. Un poste encore un peu unique dans le monde de l’astronautique et qui, pourtant, rejoint une vraie attente de la part du public, mais aussi des acteurs et des dirigeants. Leurs motivations ne peuvent en effet plus être les mêmes qu’il y a quarante ou cinquante ans.
Jacques Arnould est correspondant national à l’Académie d’Agriculture de France, membre titulaire de l’Académie Lorraine des Sciences, membre correspondant de l’Académie nationale de Metz. Ancien auditeur de l’IHEDN, il appartient à la réserve citoyenne de l’Armée de l’air, avec le grade de colonel.
Jacques Arnould a reçu :
en 2004, le Prix La Bruyère (médaille d’argent) de l’Académie française, dans la catégorie Littérature et Philosophie pour Les moustaches du diable (Cerf, 2003) ;
en 2010, le Prix Chabot-Didon de l’Académie nationale de Metz ;
en 2011, le Prix François-Joseph Audiffred de l’Académie des sciences morales et politiques pour L’abbé Breuil. Le pape de la préhistoire(CLD, 2011).
Il a écrit également de nombreux livres dont les plus récents :