Christian Prouteau, commandant l’instruction au 41ème Régiment de Transmissions (1970-1971), commandant de Peloton et responsable de l’instruction à l’Escadron 6/3 de Gendarmerie Mobile (1972-1973), ainsi qu’Instructeur “Commando” à la formation des unités spéciales de la ...
Christian Prouteau, commandant l’instruction au 41ème Régiment de Transmissions (1970-1971), commandant de Peloton et responsable de l’instruction à l’Escadron 6/3 de Gendarmerie Mobile (1972-1973), ainsi qu’Instructeur “Commando” à la formation des unités spéciales de la Gendarmerie (1972-1973), fonde en 1973 le GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale).
Dix ans d’entraînement intensif et de prise de risque extrême aux limites de l’humain lui ont permis de réaliser à la tête de ses hommes plus de soixante opérations donnant lieu à la libération de plus de trois cents otages. En 1979- 1980 il est chargé de l’audit de vulnérabilité des Centrales Nucléaires Françaises.
Du fait de sa renommée internationale, il est appelé à créer en 1982 le GSPR (Groupe de Sécurité de la Présidence de la République) chargé de protéger François Mitterrand et son entourage 24h sur 24, 365 jours par an en France et dans tous ses déplacements à l’Etranger. Il restera en fonction jusqu’ à 1995. Pendant cette periode, il affronte les plus grands dangers, plaçant le respect de la vie au-dessus de tout. Il a dû surveiller, » écouter » les ennemis potentiels de l’Etat, sur ordre : il en a résulté un procès humiliant, qu’il a assumé, mais non sans douleur.
Et il a également été chargé de préserver l’anonymat de celle que l’hôte de l’Élysée chérissait particulièrement : sa fille cachée, que personne ne nommait, et qu’il a baptisée pudiquement » La petite demoiselle « . Mission insolite pour ses hommes du GSPR, des ex du GIGN soudain transformés en nounous, jouant à cache-cache avec leur protégée et aux boules avec son père, veillant à ses fréquentations, prenant garde aux menaces d’enlèvement.
Préfet délégué aux Jeux Olympiques, Christian Prouteau a la responsabilité de la conception, du contrôle et de la mise en oeuvre du dispositif de sécurité des Jeux de 1988 à 1992. Il crée un état major de sécurité, chargé de la conception du dispositif et de préparer, avec des sous-préfets, une organisation de commandement terrain