Georges Corm est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, section économique et financière (1961) et licencié en droit privé (1962), détenteur d’un Diplôme d’Etudes Supérieures en droit public (DES, 1966) et d’un doctorat d’Etat en droit constitutionnel (1969) de ...
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Georges Corm est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, section économique et financière (1961) et licencié en droit privé (1962), détenteur d’un Diplôme d’Etudes Supérieures en droit public (DES, 1966) et d’un doctorat d’Etat en droit constitutionnel (1969) de la Faculté de droit et des sciences économiques de Paris.
Il a mené de front des activités professionnelles dans les domaines économiques, financiers et du développement, ainsi que des activités académiques, telles que l’enseignement universitaire aux trois plus grandes universités du Liban (Université Saint-Joseph (USJ), Université américaine (AUB) et Université libanaise), conférences et séminaires au Liban et dans plusieurs pays européens, ainsi qu’aux Etats-Unis ; participations à des jury de thèse au Liban et à l’étranger, participations à de nombreux colloques en Europe, aux Etats-Unis et dans le monde arabe.
Ses activités professionnelles entre 1963 et 1985 lui ont permis d’acquérir une expérience du secteur public et du secteur privé dans divers postes de fonctionnaire ou de cadre supérieur de banque. Entre 1985 et 1998, installé à Paris, il a pratiqué la consultation pour des organismes internationaux, tels que la Banque mondiale et l’Union Européenne, le PNUD, l’ESCWA (Commission économique des Nations-Unies pour l’Asie de l’Ouest), la FAO qui l’ont amené à développer ses connaissances de nombreux pays (Albanie, Algérie, Jordanie, Maroc, Tunisie, Tanzanie, Iran, Yémen, Bahrain, Oman) ou de nombreux problèmes relatifs aux questions de développement. Il a aussi pratiqué la consultation pour le secteur privé ou des grandes banques et organismes nationaux (européens ou arabes).
Il a été ministre des finances de la République libanaise entre le début du mois de décembre 1998 et la fin du mois d’octobre 2000. Il a entamé une réforme majeure des finances publiques libanaises à travers un plan d’assainissement financier (1999-2004), le paiement des arriérés de l’Etat vis à vis du secteur privé, une baisse substantielle des taux d’intérêt ; il a aussi initié les préparatifs d’introduction de la TVA au Liban. Il a repris en 2001, à partir de Beyrouth, ses activités de consultant, en particulier auprès de l’Union Européenne, de la Banque mondiale, du BIT, de l’ESCWA et d’autres organisations et institutions internationales, ainsi que des activités d’enseignement doctoral auprès de l’Institut de sciences politiques de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.
Il est l’auteur de nombreux articles et études spécialisées (en français, arabe et anglais), ainsi que de divers ouvrages traduits en plusieurs langues dans les domaines de l’économie du tiers-monde, des rapports économiques et financiers internationaux et de l’histoire contemporaine du Liban, des Balkans et du monde arabe.
De nombreux articles ont été consacrés aux questions des minorités dans les Balkans et au Moyen-Orient, ainsi qu’aux moyens de développer une culture de « la concorde » au Liban, compte tenu des évènements sanglants qu’a connus le pays entre 1975-1990 et des affrontements communautaires et déplacements forcés de population. Il a aussi travaillé comme consultant de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie de l’Ouest (ESCWA) sur le problème du conflit irakien.
Parmi ses ouvrages les plus connus, Le Proche-Orient éclaté (éditions successives depuis 1983 ; prix de l’amitié franco-arabe en 2000 ; dernière édition Gallimard, Folio/histoire, 2 volumes, 2012), Géopolitique du conflit Libanais (1986, réédité en 1991 sous le titre Liban : les guerres de l’Europe et de l’Orient 1845-1990) puis en 2003 sous le titre Le Liban contemporain. Histoire et société (La Découverte) ainsi que L’Europe et l’Orient, de la balkanisation à la libanisation, histoire d’une modernité inaccomplie (réédité en livre de poche aux éditions la Découverte, 2002). Dans le domaine économique, il a publié entre autres Le nouveau désordre économique mondial (La Découverte, 1993). Il a aussi publié La Méditerranée, espace de conflit, espace de rêve (L’Harmattan, 2001), ainsi que Orient Occident, la fracture imaginaire (La Découverte, 2002) ; La question religieuse au XXIè siècle. Géopolitique et crise de la postmodernité, La Découverte, Paris, 2006 ; L’Europe et le mythe de l’Occident. La construction d’une histoire, La Découverte, Paris, 2009 ; Le nouveau gouvernement du monde. Idéologies, structures et contre-pouvoirs, La Découverte, Paris, 2010 ainsi que Pour une lecture profane des conflits. Sur le retour du religieux au Moyen-orient, La Découverte, paris, 2012. Beaucoup de ces ouvrages ont été traduits en de nombreuses langues européennes, en turc et en arabe.
Georges Corm est actuellement Senior Research Fellow et membre du Comité consultatif de l’Economic Research Forum for the Arab World, Turkey and Iran (Le Caire), membre de l’Arab Economic Research Society (Le Caire), membre du Arab Tought Forum (Amman), membre fondateur du Mouvement du Citoyen au Liban et membre de la Fondation Tyr.