Les racines de François Bayrou sont pyrénéennes, terriennes et culturelles. Né à Bordères, dans les Pyrénées-Atlantiques, François Bayrou est issu dune famille de petits exploitants agricoles. Il grandit dans un quotidien modeste, mais enrichi par les livres. De ses parents, dont il a ...
Les racines de François Bayrou sont pyrénéennes, terriennes et culturelles. Né à Bordères, dans les Pyrénées-Atlantiques, François Bayrou est issu dune famille de petits exploitants agricoles. Il grandit dans un quotidien modeste, mais enrichi par les livres. De ses parents, dont il a reçu une éducation stricte mais ouverte, il hérite lesprit civique, le sens de la solidarité et une véritable curiosité pour la politique.
Bachelier au lycée de Nay, il poursuit ses études à luniversité de Bordeaux. Il fréquente à cette période la Communauté de lArche, du poète et philosophe Lanza del Vasto. Convaincu par la pensée non violente, écologiste et protestataire de ce disciple de Gandhi, il exprime la volonté de devenir un « porte-parole des sans voix » et entame un parcours de bénévole associatif passionné.
I€ 23 ans, il devient agrégé de lettres classiques. Après la disparition de son père, mort d’un accident du travail, il mène de front sa jeune carrière denseignant et la poursuite de lexploitation familiale, à laquelle il participe toujours aujourd’hui. Jamais, il nenvisagera dabandonner ce village qui la vu naI®tre. Car il sait que plus profondes sont les racines, plus fort sera l’arbre et plus beaux seront les fruits.
Le parcours politique de François Bayrou commence dans les Pyrénées-Atlantiques oI¹ il a ses racines. Elu d’abord conseiller général, il devient ensuite député. En 1993, il est nommé ministre de lI‰ducation nationale, poste qu’il occupera pendant plus de quatre ans.
Ses convictions européennes lamènent à mener la liste centriste aux élections de 1999. A la suite de ce scrutin, il siège à Strasbourg oI¹ il défend sa vision dune Europe des peuples et dune construction communautaire.
I‰lu président de lUDF en 1998, il prend clairement position pour une ligne politique autonome, distincte de celle du RPR. En cohérence avec son discours, il rejette donc fermement lidée dun parti unique fondu dans lUMP, en 2002. La mIªme année, sa candidature à la présidence de la République recueille 2 millions de voix.
Avec l’exigence d’intégrité dans la vie politique française et une véritable séparation des pouvoirs, la lutte contre la dette est un lun de ses axes forts lors de la campagne présidentielle de 2007. Il recueille, lors de ce scrutin, près de 19 % des suffrages et manque de peu d’Iªtre présent au second tour.
Il est élu président du Mouvement Démocrate, parti créé à lissue de lélection présidentielle de 2007, dernière étape dune indépendance conquise. Il est le premier responsable politique à dénoncer la collusion entre intérIªts privés et chose publique, à propos de laffaire Tapie. Dans son dernier ouvrage, « 2012, I‰tat durgence », il identifie les causes des difficultés du pays : l’endettement qui fait peser de lourdes charges sur les générations futures, labandon de la production industrielle et le délitement de lécole. Ce sont les axes forts sur lesquels il faudra travailler ensemble pour redresser la France.