Emile Ntamack, surnommé Milou est né à Lyon. Son père, ancien arbitre de football, l'initie très tôt à la pratique du sport avec ses deux frères, Georges et Francis. Après un passage par le foot et l'athlétisme, c'est sur un terrain boueux bien particulier au rugby qu'il touche son ...
Emile Ntamack, surnommé Milou est né à Lyon. Son père, ancien arbitre de football, l’initie très tôt à la pratique du sport avec ses deux frères, Georges et Francis. Après un passage par le foot et l’athlétisme, c’est sur un terrain boueux bien particulier au rugby qu’il touche son premier ballon ovale. L’esprit rugby le séduit immédiatement, par le plaisir qu’il prend dans ce sport mais aussi par l’ambiance qui règne avec les joueurs et supporters unis d’une même passion.
A 10 ans, il pratique ainsi le football, le rugby et l’athlétisme au prix de nombreux sacrifices et grâce au soutien inébranlable de ses parents. Le rugby se démarque. Très vite repéré, il effectue des stages régionaux jusqu’à être repéré par Christian Gajan, entraîneur toulousain et son entrée en sport-étude. Accueilli par la famille Perron, de Lavaur, club de la banlieue toulousaine, il joue pour ce club tarnais. Largement influencé par Roger Guiter, son entraîneur et ancien joueur du Stade Toulousain, il connaît sa première sélection en équipe de France cadet. Son histoire avec le rugby est alors lancée…
Il rejoint le club du Stade Toulousain où il y effectue toute sa carrière (capitaine à partir de 1996), se bâtissant un palmarès exceptionnel : champion de France Reichel 1989 et 1990, champion de France en 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2001 (finaliste en 2003), vainqueur du Challenge du Manoir (devenu Coupe de France) en 1993, 1995 et 1998 et vainqueur de la Coupe d’Europe en 1996, 2003 et 2005 (finaliste en 2004).
Il débute en équipe de France lors du Tournoi 1994, prenant part, quelques mois plus tard, à la mémorable tournée en Nouvelle-Zélande. À cette occasion, il suscite l’admiration de l’un de ses adversaires : le tout jeune Jonah Lomu. Retenu pour la Coupe du monde 1995, Émile Ntamack s’illustre en inscrivant, dans les arrêts de jeu, un essai contre l’Écosse, offrant à la France la première place de sa poule et lui évitant ainsi d’affronter la Nouvelle-Zélande en quart de finale. Au tour suivant, contre l’Irlande, il est l’auteur d’un autre essai, sur une interception de passe. Ces performances lui valent une nomination dans l’équipe-type de la Coupe du monde. Emile N’Tamack remporte ensuite la Coupe Latine 1995, le Grand Chelem 1997 et est meilleur marqueur du Tournoi 1996.
Après avoir mis un terme à sa carrière de joueur, Emile N’Tamack a été entraîneur au Stade Toulousain pour les -21 ans en Equipe de France -21 ans avec laquelle il est champion du monde en 2006 et entraîneur des arrières du XV de France sous l’ère Lièvremont.