Christophe Grébert est originaire de Senlis. Il est un blogueur et journaliste français, connu pour s'être opposé aux maires de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud, puis Joëlle Ceccaldi-Raynaud. En mars 2008, il se présente à l'élection municipale et est élu conseiller de Puteaux.Christophe ...
Christophe Grébert est originaire de Senlis. Il est un blogueur et journaliste français, connu pour s’être opposé aux maires de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud, puis Joëlle Ceccaldi-Raynaud. En mars 2008, il se présente à l’élection municipale et est élu conseiller de Puteaux.
Christophe Grébert ouvre le blog MonPuteaux.com le 1er mai 2002. Ce blog critique la politique menée par la majorité RPR. Le maire Charles Ceccaldi-Raynaud l’empêche alors d’assister aux séances du conseil municipal, en plaçant des employés de la mairie devant la porte de l’Hôtel-de-ville qui sont chargés de lui en interdire l’accès.
En 2004, la municipalité de Puteaux porte plainte pour diffamation contre Christophe Grébert. Sur son blog, il laisse entendre qu’une employée municipale a été licenciée parce qu’elle avait dénoncé les conditions douteuses d’attribution d’un marché public. En mars 2006, après deux ans de procédure, le blogueur est relaxé par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, qui juge les affaires de presse. La mairie fait appel et un nouveau procès a lieu le 25 avril 2007 devant la 11e chambre de la cour d’appel de Paris. L’arrêt du 6 juin 2007 confirme la relaxe en se fondant sur la bonne foi du blogueur. Cette affaire est alors très commentée sur la blogosphère, ainsi que par les médias traditionnels, popularisant en France le phénomène des blogs locaux ou blogs dits « blogs citoyens ».
En septembre 2006, Joëlle Ceccaldi-Raynaud (alors maire de Puteaux) et Charles Ceccaldi-Raynaud sont condamnés par la 14e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre pour diffamation homophobe contre Christophe Grébert, pour avoir insinué sur le site officiel de la municipalité que le blogueur avait des « penchants pédophiles ». Joëlle et Charles Ceccaldi-Raynaud doivent payer chacun 2 500 euros d’amende et solidairement 3 000 euros de dommages et intérêts au blogueur. Ils sont par ailleurs condamnés à faire paraître un communiqué judiciaire sur le site municipal, ainsi que dans Le Parisien. Cette condamnation est confirmée par un arrêt de la cour d’appel de Versailles, le 26 avril 2007. D’autres plaintes encore sont déposées contre le blogueur, notamment par des policiers municipaux. Ce qui amène Christophe Grébert à créer, avec d’autres blogueurs locaux, un groupe de défense de la liberté d’expression sur le web : Webcitoyen.com.
De 2002 à 2007, il est adhérent du Parti Socialiste. Il appartient au courant Socialisme et démocratie de Dominique Strauss-Kahn. Il quitte le PS au lendemain de l’élection présidentielle de 2007. En 2008, il rejoint le Mouvement démocrate de François Bayrou. En novembre 2010, il est nommé porte-parole du MoDem des Hauts-de-Seine.
En 2009, il est à l’origine d’une pétition demandant à Jean Sarkozy de renoncer à la présidence de l’EPAD (Établissement public d’aménagement de la Défense). Cette pétition a rassemblé près de 100 000 signatures. En 2010, il devient président de l’association Ma Défense, qui rassemble les élus démocrates des 6 communes du quartier d’affaires de La Défense.
Le 30 mai 2007, il annonce sa candidature à l’élection municipale de Puteaux de mars 2008. Il ouvre un blog invitant les habitants de sa ville à participer à la rédaction de son projet « citoyen ». Sa liste baptisée « Puteaux ensemble » reçoit le soutien du MoDem et des Verts. Elle regroupe des citoyens sans étiquette, ainsi que des militants du MoDem, des Verts, quelques PS, un UMP dissident de la majorité locale et une encartée du CNI. Le 16 mars 2008 la liste sans étiquette obtient 25,37 % des voix. Christophe Grébert est élu conseiller municipal avec 4 de ses colistiers. Il poursuit depuis son action locale au sein de l’opposition municipale . Il se présente à l’élection cantonale de mars 2011 sur le canton de Puteaux, sous l’étiquette du MoDem. Au premier tour, il obtient 16,82 % des voix et est qualifié pour le second tour face au candidat UMP, Vincent Franchi, fils du député-maire de la ville, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, et petit-fils de Charles Ceccaldi-Raynaud, conseiller général sortant. Au second tour, le PS, le PRG et Europe Ecologie/Les Verts apportent leur soutien à Christophe Grébert. Il obtient 47,7 % des voix.