Olivier Panis est un pilote automobile français né le 2 septembre 1966 à Lyon.Coureur de Formule 1 de 1994 à 2004, il remporte le Grand Prix de Monaco 1996, au volant d'une Ligier-Mugen-Honda et reste, en 2015, le dernier Français à s'Iªtre imposé dans la discipline.
Olivier Panis est un pilote automobile français né le 2 septembre 1966 à Lyon.Coureur de Formule 1 de 1994 à 2004, il remporte le Grand Prix de Monaco 1996, au volant d’une Ligier-Mugen-Honda et reste, en 2015, le dernier Français à s’Iªtre imposé dans la discipline.Comme la plupart des pilotes, c’est en karting quOlivier Panis, alors adolescent, effectue ses débuts en compétition, en 1981. En 1988, il délaisse le karting pour débuter sa carrière en monoplace. Il dispute ainsi le championnat de France de Formule Renault, qu’il remporte à sa deuxième participation. Puis, après deux bonnes saisons dans le championnat de France de Formule 3 (4e en 1990 puis 2e en 1991), il accède à la Formule 3000 internationale dont il devient champion en 1993. Son titre en F3000 lui ouvre les portes de la Formule 1. Olivier Panis s’affirme comme un très bon débutant, qui brille surtout par sa solidité et sa constance. Des qualités qu’il met à profit pour terminer à la deuxième place du GP d’Allemagne. Autre fait remarquable, il parvient à atteindre le drapeau à damier lors de 15 des 16 courses de la saison. Toujours chez Ligier en 1995, Olivier Panis parvient à rentrer dans les points (et décroche mIªme une nouvelle deuxième place, cette fois au GP d’Australie, malgré un moteur agonisant). Il termine le championnat à une remarquable 8e place. Son début de championnat 1996, moyen, est assombri par les incertitudes qui continuent d’accompagner l’avenir de Ligier. Mais au GP de Monaco en mai, Olivier Panis accomplit ce qui restera la course de sa vie. Qualifié dans la seconde moitié de la grille, il livre sur une piste humide une course pleine d’attaque, déborde de nombreux concurrents (avec en point d’orgue son dépassement en force sur la Ferrari d’Eddie Irvine) et profite également de l’hécatombe parmi les favoris pour s’en aller décrocher une victoire historique, la première de l’écurie Ligier depuis 15 ans. En plus d’apporter une reconnaissance internationale à Panis, cette victoire a pour effet de relancer dans l’hexagone l’engouement autour de la F1 à la française, et de favoriser dans les mois qui suivent le projet de rachat de Ligier par Alain Prost. En 1997, c’est donc en tant que pilote de l’écurie « Prost Grand Prix » (le nouveau nom de Ligier) quOlivier Panis débute la saison. Fort d’une solide réputation suite à son succès monégasque de l’année précédente, il nourrit des ambitions d’autant plus grande que la Prost JS45, équipée des nouveaux pneus Bridgestone, a montré durant les essais hivernaux un potentiel intéressant. Un potentiel quil se charge de confirmer en terminant en début de saison troisième du GP du Brésil et deuxième du GP d’Espagne. Des débuts excellents assombris par son abandon au GP d’Argentine.. Alors 3e du classement provisoire du championnat du monde derrière Schumacher et Villeneuve après 6 épreuves, il aborde le GP du Canada en pleine confiance, mais un grave accident en fin de course interrompt net son ascension. Relevé avec une jambe fracturée, il est contraint d’observer une longue convalescence et de manquer les 7 GP suivants. Il effectue son retour au mois de septembre au GP du Luxembourg (qu’il termine 6e). La saison 1998 marque le vrai début de l’aventure Prost Grand Prix (comme son nom de code l’indique, la Prost JS45 n’était qu’une Ligier rebaptisée), avec la sortie de la Prost AP01 et l’arrivée du moteur Peugeot. Mais malgré les grandes ambitions de toute l’équipe, la saison est décevante. Fin 1999, il s’engage avec l’écurie McLaren-Mercedes en qualité de pilote essayeur. Chez McLaren-Mercedes, mIªme s’il n’a pas la possibilité de rouler en course, il consolide sa réputation. Ses chronos en essais privés ainsi que les compliments que lui adressent publiquement les pilotes titulaires (Coulthard et Hakkinen) ainsi que les dirigeants de l’équipe (Ron Dennis en tIªte) lui permettent de retrouver un volant de titulaire pour la saison 2001, oI¹ il est choisi par BAR-Honda pour épauler Jacques Villeneuve. Olivier est consultant sur Eurosport pour la saison de WTCC et en plateau dans l’émission « Dimanche Méca » ainsi que pour « les 24 heures du Mans »..